J'y serai les samedi 30 mars et lundi premier avril pour une démonstration de modelage.

Voici un projet qui a mûri pendant plusieurs mois.

Une première version a cassé au biscuitage.

Je suis plutôt patient, je l'ai donc recommencé.

Dire que Léonard de Vinci ne m'a pas inspiré pour ce buste serait mentir, mais ce n'est pas son portrait.

C'est plutôt le portrait d'un vieux sage, d'un génie dans le vent...

...qui a derrière la tête un petit grain de folie.

C'est une très grosse pièce, l'une des plus grosses que j'ai faites. C'est pourquoi l'évidage était important et délicat. La première version a sans doute cassé à cause d'un défaut d'évidage.

Avec cette forme, presque cylindrique, j'aurai pu me contenter de tout évider par la base, mais j'ai préféré jouer la prudence en découpant le crane également.

Ça permet de mieux évaluer l'épaisseur de terre sur l'ensemble de la pièce.

On se rend bien compte de la taille du bestiau quand il est dans le four avec les autres bustes de tailles plus habituelles pour moi. J'ai racheté des pinces plus grandes exprès  pour le sortir du four raku.

Un coucou du soleil en attendant la cuisson raku. Vous pouvez remarquer quelques coulures d'émail sur le front ou la joue: tout ça disparaitra en fondant dans le four entre 850° et 1000°.

Petite descente aux enfers de quelques minutes: en fait juste une grande lessiveuse avec du papier qui s'enflamme au contact de la terre très chaude.

On découvre le résultat au bout de vingt minutes en soulevant le couvercle de l'enfer... heu... de la lessiveuse.

Les craquelures sont nombreuses et bien visibles, ce qui va bien avec ce personnage qui a vécu.

La petite idée, qui sort de sa chevelure est visible, mais assez discrète pour avoir la surprise de la découvrir seulement si on l'observe suffisamment.

Son air sage, mais avec l’œil pétillant, est plus réussi que sur la première version... les échecs sont souvent bénéfiques.

Je ne sais pas si je le présenterai aux prochaines rencontres d'artistes de Montmorillon, où je serai du 30 mars au premier avril, mais s'il n'est pas vendu avant, il sera certainement au salon de peinture et sculpture de Richelieu, les 6 et 7 juillet 2024: j'aurai le plaisir d'y exposer en tant que sculpteur invité d'honneur.

Voici à nouveau une petite série de visages sur socles.

L'idée de faire un chat un peu hautin, avec une fraise autour du cou, me trottait dans la tête depuis un moment, mais j'avais toujours d'autres projets. J'ai fini par le faire en début d'été.

Ça m'amusait qu'un attribut humain -le col fraise- souligne le caractère  sûr de lui et au dessus de tout du chat.

Cette jolie balafre est une surprise, cadeau du raku qui va très bien à ce greffier.

A la suite du félin, j'ai décliné une série d'animaux avec un col qui leur donne un petit bout d'humanité, et un caractère.

Le chien porte la cravate obéissante de celui qui fait ce qu'on attend de lui.

Le taureau a un fougueux col ouvert alors que le lapin joue l'élégant avec son col cassé et son nœud pap.

Le renard a l'élégance flatteuse, pour mieux croquer le pigeon!

Je suis satisfait des craquelures sur cette grosse pièce qu'est l'âne.

J'ai hésité à positionner les oreilles de cette façon car c'était un peu plus délicat à la sortie du four, mais il est quand même plus vivant comme ça!

Un cochon, cool devant sa marmite!

Sage ou malin? Je ne sais pas, mais j'ai choisi d'habiller mon singe d'une robe d'avocat.

Voici une bonne partie des animaux au séchage.