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Voici une dédicace à tous mes amis choristes avec qui j'ai vécu de beaux moments de musique.
Ceux-ci ont l'avantage de ne pas faire de fausse note, ils ne vont pas vous casser les oreilles!
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A l'occasion du chemin des ateliers d'artistes de la vallée de la Gartempe, j'ouvre notre jardin pour une exposition en plein air le week-end prochain.
Samedi, je ferai une démonstration de modelage et dimanche une cuisson raku.
Trois autres lieux seront ouverts à Saulgé à cette occasion, alors rendez-vous les 30 septembre et 1er octobre au 4, le Toffé, 86500 Saulgé.
Plus de renseignements sur Gartempe 206 à cette adresse:
https://www.gartempe206.fr/
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Voici une série de visages sur socles sortis de ma dernière cuisson raku... et de mon imagination! L'inspiration est éclectique, des plus réalistes aux plus imaginaires. Ages, expressions, époques et univers sont variés.
Je me suis amusé à mettre une touche de couleur dans certains regards.
Les socles sont en chutes de padouk et tiges métalliques trouvés à la recyclerie "La Regratterie"
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Voici en photos l'évolution du modelage d'un buste. Ici celui d'une jeune fille espiègle.
La première étape, primordiale, c'est de façonner le volume général. La difficulté est de ne pas commencer les détails avant que cette forme soit correcte, car après, elle sera très difficile à rectifier.
Si le volume général est bon, on peut marquer l'emplacement des yeux, du nez, de la bouche...
... et se lancer dans les détails.
En général, je finis par les cheveux.
La tige qui transperce la terre, permet de la maintenir droite. Sans ce support, le poids de la tête tomberait vers l'avant ou un côté.
Et même avec un bon tuteur, il faut parfois d'autres astuces pour que tout reste bien en place.
Sur ce buste, je me suis bien amusé avec la coiffure, un chignon fait à la va-vite, mais dont le négligé m'a demandé un travail soigné!
Le voici presque fini.
Il faut maintenant le laisser sécher suffisamment pour qu'il se tienne, mais pas trop pour pouvoir l'évider.
Afin de le creuser complètement, il faut le découper à un endroit où il n'y aura pas trop de travail de retouche au moment du rebouchage. J'ai choisi de faire la découpe à l'arrière en prenant à la fois la tête et le chignon.
Une fois bien vidée et recollée, avec une plaque de terre pour en fermer la base, cette tête va attendre patiemment de sécher tout doucement, mais complètement pour être cuite. Suite plus bas...
http://f-augais-terre.eklablog.com/espiegle-cuissons-et-expositions-a214615263
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Après avoir bien séché, voici ce buste d'espiègle prêt pour le biscuitage, c'est à dire la première cuisson, à environ 900°. Si elle dépasse comme ça du four, sans se mettre sur la pointe des pieds, c'est juste que je n'ai pas encore mis la ré-hausse qui augmente la hauteur du four de 20cm. Cela me permet de faire deux étages pour le biscuitage: les petites pièces en bas, les plus grandes en haut.
Ensuite, vient l'émaillage. Pour cette deuxième cuisson, je monte à 1000°, car j'ai de bons résultats de raku comme ça. Sur cette photo, prise vers la fin de la cuisson par la cheminée du four, on voit que l'émail est brillant: il a commencé à bien fondre.
Puis vient le choc thermique: je sors le buste sans attendre du four chaud, et je le plonge dans des bandelettes de papier. Cette photo a été prise juste au moment où le papier s'enflamme au contact de la terre brûlante.
On couvre après avoir jeté quelques poignées de combustible sur le nez et la tête de la demoiselle. Au bout de 15 à 20 minutes, on peut ouvrir pour voir comment la magie a opéré.
Il faut ensuite une bonne dose d'huile de coude pour nettoyer la pièce, enlever toutes traces de suie et révéler les craquelures noires.
Sur le visage, les craquelures sont bien présentes sans cacher l'expression. La bonne surprise était le réseau de craquelures plus fines sur la chevelure.
La voici prête pour les différentes expositions.
En route pour:
...l'atelier Mayalen à Saulgé...
... Le salon de peinture et sculpture de Richelieu...
... et la cité de l'écrit à Montmorillon...
... où elle est encore visible jusqu'au 20 août 2023, 13 rue Montebelo...
... avec des œuvres de Pascal Audin, Véronique Levasseur et Pierre-Marie Coiteux.
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